Alimentation Les 50 ans du Label rouge fêtés par le ministère de l’Agriculture
Dès l’émergence de l’élevage industriel, des agriculteurs se sont souciés de valoriser leurs produits plus traditionnels aux moyens de signes de qualité distincts. En 1960, le projet de loi d’orientation agricole a tenté de répondre à la demande des agriculteurs motivés pour produire de la qualité.
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Près d’un agriculteur sur deux est engagé dans ces signes officiels qui permettent d'apporter de la valeur ajoutée aux produits agricoles et perpétuent les savoir-faire des territoires ruraux.
Cette année, le label rouge fête ses cinquante ans. Depuis sa création, 500 produits ont reçu son logo rouge et blanc : l’ail rose de Lautrec, l’emmental grand cru, le miel de Provence...
Le label rouge, donné pour la première fois en 1965
En 1965, les éleveurs des volailles fermières des Landes ont été les premiers à apposer le Label Rouge à leurs produits. Dès cette époque, ils remplissaient déjà les critères exigés par le cahier des charges du label. Poulets, chapons, poulardes, dindes et cailles sont élevés dans le plus grand massif forestier de France,en plein air et en toute liberté. Leur nourriture est uniquement composé des matières végétales de la région (critère majeur pour l’obtention du label rouge).
Autre règle d’or, qui marque l’excellence du produit : les volailles des Landes ont une espérance de vie exceptionnelle, dépassant parfois les 81 jours, soit deux fois plus qu’une volaille standard. L’histoire du label rouge a commencé le 5 mai 1960. Le ministère de l’Agriculture d’alors avait adopté la loi d’orientation agricole donnant naissance au label rouge. Un signe qui désigne les produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires
Le label rouge a été donné pour la première fois en 1965. Cette labellisation résulte d’une démarche, opérée sur le terrain dans les années 50, par des aviculteurs soucieux de préserver la qualité et la spécificité de leur production traditionnelle et souhaitant faire reconnaître leur mode de production alternatif face à l’essor de l’élevage industriel. Pour obtenir le Label Rouge, un produit doit être conforme au cahier des charges, qui définit précisément ses caractéristiques, ainsi que les exigences de production tout au long de sa fabrication.
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